Loi sur le trafic humain

L’exploitation de l’être humain est un acte tout à fait ignoble qui punit sévèrement la loi. La vie humaine est sacrée. Les pratiques d’exploitation viennent aisément la désacraliser, et ce pour des fins égoïstes. Pourquoi user de son semblable pour se faire de l’argent ? C’est là l’une des questions qui se posent lorsque des individus disparaissent à chaque fois pour des raisons inconnues. Découvrez ici, ce que dit la loi à ce propos.

Explication du « terme trafic humain”

La première chose à laquelle fait penser ce terme est l’exploitation de la vie humaine par des personnes de moralité douteuses. Pour la loi, c’est un acte assez criminel pour bénéficier de sanctions assez sérieuses. La définition va plus loin en priorisant trois différentes expressions : actions, usage de moyens abusifs, objectifs de l’exploitation. Par actions, on entend tout fait visant à recruter clandestinement des personnes, à les héberger. L’usage de moyens abusifs comme l’indique clairement son expression, fait penser au recours à des moyens douteux pour amener quelqu’un à vous suivre de force. Menaces, tromperies, enlèvement, abus d’autorité, offre de financement en échange d’un être humain sont quelques exemples de moyens abusifs. Enfin, le but ; le but est généralement égoïste et dénudé de sens. Prostitution, travail forcé, exploitation sexuelle, mendicité, l’esclavage, formation à la guerre sont des exemples d’objectifs visés par les personnes de moralité douteuses. 

Quel que soit l’âge d’une personne, ces pratiques ne devraient en aucun cas être exercées sur elles. Le cas des femmes et des enfants est encore plus fréquent bien que la loi continue d’œuvrer à la protection des droits de la personne humaine.

Exploitation humaine en Afrique, que dit la loi ?

Si les termes évoqués en guise de lutte contre l’exploitation humaine à des fins diverses dans la Convention internationale des Nations-Unies ne sont pas vraiment respectés alors, des mesures plus sécurisées doivent être mises sur place. Les lois prévoient des punitions pour le non respect de la charte des droits humains. Charte qui prend en compte le droit de tout être humain. Femme, enfants, hommes et vieux selon l’article 29 de cette charte doivent être traité selon un minimum de respects. Cet article priorise d’ailleurs le bien-être des enfants. Au niveau de l’article numéro 6 de la Convention paraît également l’élimination de toutes formes de discrimination à l’encontre des femmes, mères de la nation. Pour aller plus loin dans la lutte contre le trafic humain, de nouvelles lois sont votées par les nations africaines. Au Djibouti par exemple la punit ce type d’acte d’un emprisonnement de 2 ans au moins. Emprisonnement qui peut aller au-delà selon les types d’infractions commis par les détracteurs. En Afrique du Sud également, les détracteurs peuvent être poursuivi et arrêter pour trafic d’être humain. Ce surtout lorsqu’il commettent des infractions majoritairement sexuelles et des questions connexes. Cela figure clairement dans la loi portant sur l’amendement du Code pénal.

Malgré toutes ces mesures, les enfants continuent d’être exploités en Afrique. Les femmes continuent de servir d’objet sexuel pour les gens sans scrupules et avides de pouvoir. Comment un être humain peut-il vraiment en exploiter un autre et ceci sans remords ? Comment œuvrer efficacement à l’éradication du trafic humain ? C’est désormais la question à laquelle chaque gouvernement africain doit se confronter.