Le nombre de vol, de cambriolage et bien d’autres délits à domicile ne cessent de s’accroître malgré les mesures de protection et de sécurité mises en place par les propriétaires. Qualifiés aussi de violation de domicile, est-ce vraiment le cas ? Comment reconnaître une violation de domicile et qu’en dit la loi ? Cet article vous apporte un surplus d’informations sur la violation de domicile.
Définition de la violation de domicile
C’est possible de définir la violation de domicile comme l’introduction d’une personne dans une maison d’autrui sans l’autorisation de celui-ci. Par conséquent, la violation de domicile est le fait de pénétrer ou de tenter de pénétrer dans le logement ou le domicile d’une personne sans son consentement. De ce fait, il s’agit d’un délit pénal, d’une infraction pénale punie par le Code pénal.
En effet, la violation de domicile est une infraction au principe d’inviolabilité du domicile et au droit d’avoir une vie privée. Puisque ce principe d’inviolabilité assure la protection de toute personne ainsi que de son lieu où elle habite. Peu importe qu’il soit le propriétaire ou le locataire de ce domicile. Ainsi, en dehors de certains cas exceptionnels régis par la loi, toute personne a la possibilité d’interdire d’accès à son domicile à quiconque. D’ailleurs, il en va de la protection de sa personnalité ou de sa vie privée.
Les critères de qualification d’une violation de domicile
Tout acte à domicile ne saurait être qualifié de violation de domicile. Plusieurs conditions ou paramètres sont à réunir afin de prouver que réellement il s’agit d’un tel délit. Les éléments caractéristiques de la violation de domicile sont multiples.
Parmi ces conditions, certaines semblent plus importantes que d’autres. Il s’agit du fait que le responsable de la violation de domicile ait pénétré le domicile d’une tierce personne et cela sans son autorisation. L’autre élément reste pl’utilisation de fraudes, de ruses ou de violences afin d’obliger son introduction dans l’habitation.
De plus, le domicile en question doit être un endroit où la victime a instauré sa vie privée. Donc dans un logement que la victime habite de façon continue. Cela rend le jugement plus facile avec des sanctions pénales.
En outre, il existe également le paramètre intentionnel de l’infraction qui est un élément assez fréquent. En effet, cet élément est basé sur l’intention ou au moins la volonté d’une personne à entrer dans un logement dans l’objectif de porter préjudice au propriétaire du lieu sur le plan sécuritaire. Il en est ainsi également même si l’intention ne semble pas nuisible . Du coup, toute pénétration dans un domicile sans accord relève de violation de domicile.
Les sanctions disponibles
Toute personne ayant subi un acte de violation de domicile dispose d’un délai de six années pour transmettre l’affaire devant les juridictions compétentes. Cependant, le délai va jusqu’à 20 ans si l’acte de violation de domicile est suivi d’actions aggravantes. Comme :
- Le viol ;
- Le meurtre ;
- L’enlèvement.
En effet, dans ce contexte, il s’agit d’un crime.
Les sanctions prévues par la loi varient selon les personnes ayant commis l’infraction. Pour les personnes dites ?? « physiques » , elles peuvent être sanctionnées à 1 an de condamnation. Mais, lorsqu’il s’agit des personnes qui représentent l’autorité publique, alors les peines doublent. Soit de 2 ans d’emprisonnement avec 30000 euros comme amende.
En somme, la violation de domicile demeure un acte à multiples risques tant pour le coupable que pour la victime. Pour pouvoir démontrer ou savoir qu’il s’agit d’un acte de violation de domicile, il existe certains éléments dont il faut tenir compte. Et plusieurs sanctions existent pour décourager cette infraction pénale.